Faisant référence à la résolution récemment adoptée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Atul Kare a rappelé aux 15 membres du Conseil de sécurité que « la résolution estime que le temps est venu de renforcer sans délais les décisions afin de garantir le transfert de pouvoir au président Alassane Ouattara ». L'ancien président Laurent Gbagbo refuse de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle de l'an dernier et de céder le pouvoir à M. Ouattara.
Les Etats de la CEDEAO demandent « au Conseil de sécurité de considérer la situation en Côte d'Ivoire en vue de renforcer le mandat de l'ONUCI et d'adopter des sanctions plus rigoureuses contre M. Gbagbo et son camp ».
« Finalement, ils exhortent la communauté internationale à garantir l'instauration d'un environnement pour que l'ONUCI puisse exercer son mandat y compris la protection des civils », a-t-il ajouté en soulignant que la CEDEAO demandait également au Conseil de sécurité de fournir au gouvernement du président Alassane Ouattara tous les moyens légaux et diplomatiques pour exercer son autorité.
Le sous-secrétaire général a estimé que la situation se dégradait dans le pays notamment « avec l'utilisation par les forces loyales à M. Gbagbo d'armes lourdes contre les populations civiles à Abidjan, particulièrement à Abobo, Adjamé, Attecoubé, Koumassi, Treichville et Williamsville qui sont des quartiers réputés favorables à Alassane Ouattara ».
Il a précisément énuméré les nombreux incidents et affrontements meurtriers qui sont survenus ces derniers mois notamment l'attaque armée contre des femmes manifestant pacifiquement le 3 mars dernier dans les rues d'Abidjan ou encore les tirs à l'arme lourdes sur le marché d'Abobo le 17 mars dernier.
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