WASHINGTON, 11 mars 2011/African Press Organization (APO)/ — La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Déclaration du président Barack Obama sur la violence en Côte d’Ivoire
Je condamne fermement la violence ignoble perpétrée contre des civils non armés en Côte d’Ivoire. Je suis particulièrement horrifié par les tueries aveugles de civils non armés participant à des rassemblements pacifiques, des femmes pour la plupart, dont celles qui ont été abattues alors qu’elles manifestaient en faveur du président légitimement élu Alassane Ouattara. Selon les informations, elles ont été tuées par les forces loyales à l’ancien président Laurent Gbagbo qui ont ouvert le feu sur elles. Le 8 mars – centenaire de la Journée internationale de la femme – nous avons vu les images de manifestantes portant des banderoles qui disaient Ne tirez pas sur nous, un témoignage puissant du courage des femmes qui veulent exercer leur droit de réunion pacifique.
Les États-Unis demeurent profondément préoccupés par l’escalade de la violence, notamment par la crise humanitaire et économique qui s’aggrave et par son effet sur la Côte d’Ivoire et les pays de la région. Toutes les parties armées en Côte d’Ivoire doivent faire le maximum pour protéger les civils contre toute tentative de ciblage, de blessure voire de meurtre. Les États-Unis réaffirment leur détermination à ouvrer de concert avec la communauté internationale pour assurer que les auteurs de telles atrocités soient identifiés et tenus personnellement responsables de leurs actes.
Comme nous l’avons dit dès la certification des résultats électoraux en Côte d’Ivoire, le peuple ivoirien a élu Alassane Ouattara comme président et Laurent Gbagbo a perdu l’élection. Les tentatives de l’ancien président Gbagbo en vue de s’accrocher au pouvoir aux dépens de son pays constituent une attaque contre les droits universels de son peuple et contre la démocratie que la Côte d’Ivoire mérite. Les Ivoiriens ont des talents et un potentiel extraordinaires, et ils méritent d’avoir un dirigeant qui soit attentif à leurs espoirs et aspirations. Il est temps que l’ancien président Gbagbo se plie à la volonté du peuple, et procède à une transition pacifique du pouvoir au président Ouattara.
SOURCE
The White House
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