En Côte d’Ivoire, le gouvernement Gbagbo se dit indigné après les déclarations de Nicolas Sarkozy au sujet des sanctions infligées à son pays. Inaugurant le nouveau siège de l'Organisation Internationale de la Francophonie le 18 mars à Paris, le président français avait dit : « Je ne voudrais pas que l'intensité de ce qui se passe au Japon, l'intensité des événements qui se sont déroulés ou vont se dérouler en Libye, nous fasse oublier les souffrances du peuple ivoirien, de tout le peuple ivoirien». Puis Nicolas Sarkozy avait ajouté : « J'ai bon espoir que les sanctions feront avancer les choses ». Des propos auxquels le gouvernement Gbagbo a donc tenu à réagir.
En, inaugurant le 18 mars, le siège de l'OIF, l'organisation internationale de la Francophonie à Paris, Nicolas Sarkozy a dédié cette journée à la Côte d'Ivoire. A cette occasion, le président français s'est montré «sensible aux souffrances» de tous les Ivoiriens, mais ses propos concernant notamment les sanctions, n'ont pas été du goût du gouvernement Gbagbo.
Il a donc tenu à réagir par la voie de son porte-parole, Ahoua Don Mello : « Le peuple que le président Sarkozy aime tant, et les sanctions qu’il inflige à ce peuple là, j’ai le devoir de l’informer que ce peuple souffre par absence de médicaments dans les hôpitaux puisque cela fait partie des sanctions, mais aussi par absence de revenus des paysans qui ne peuvent plus vendre leur cacao et leur café, et ils n’ont plus d’argent pour acheter ni médicaments, ni scolariser leurs enfants ni payer la nourriture. Si c’est cela le prix des sanctions, eh bien, il est bien servi. Mais si c’est pour faire tomber le régime, je pense qu’il faut un peu plus, parce que nous nous battrons pour faire redresser la situation, et pour retrouver le dynamisme de l’économie de la Côte d’Ivoire».
A l’inverse, à l’issue de cette même manifestation, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris, Ali Coulibaly s’est montré plutôt satisfait de la prestation du président français. Cependant il souhaite que la France aille plus loin que les mots et oeuvre au Conseil de sécurité des Nations unies pour la Côte d'Ivoire comme elle l'a fait pour la Libye.
« C'est un beau geste que le président Nicolas Sarkozy dédie cette journée à la Côte d'Ivoire. C'est une très bonne chose et nous ne pouvons que l'en remercier. La France a beaucoup fait, maintenant il faut aller plus loin, dit-il. Maintenant ce qui s'impose, c'est qu'il y ait une initiative comme celle qui a été prise par la France sur la Libye. C'est-à-dire convoquer une réunion du Conseil de sécurité pour statuer sur le cas de la Côte d'Ivoire, dans la mesure où il y a aujourd'hui des populations aux mains nues qui sont massacrées quotidiennement par l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Il y a un devoir d'ingérence qui s'impose donc il est important que la communauté internationale prenne ses responsabilités et mette fin à ces crimes odieux, ces crimes contre l'humanité qui sont perpétrés par un homme assoiffer de pouvoir. »
Il a donc tenu à réagir par la voie de son porte-parole, Ahoua Don Mello : « Le peuple que le président Sarkozy aime tant, et les sanctions qu’il inflige à ce peuple là, j’ai le devoir de l’informer que ce peuple souffre par absence de médicaments dans les hôpitaux puisque cela fait partie des sanctions, mais aussi par absence de revenus des paysans qui ne peuvent plus vendre leur cacao et leur café, et ils n’ont plus d’argent pour acheter ni médicaments, ni scolariser leurs enfants ni payer la nourriture. Si c’est cela le prix des sanctions, eh bien, il est bien servi. Mais si c’est pour faire tomber le régime, je pense qu’il faut un peu plus, parce que nous nous battrons pour faire redresser la situation, et pour retrouver le dynamisme de l’économie de la Côte d’Ivoire».
A l’inverse, à l’issue de cette même manifestation, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris, Ali Coulibaly s’est montré plutôt satisfait de la prestation du président français. Cependant il souhaite que la France aille plus loin que les mots et oeuvre au Conseil de sécurité des Nations unies pour la Côte d'Ivoire comme elle l'a fait pour la Libye.
« C'est un beau geste que le président Nicolas Sarkozy dédie cette journée à la Côte d'Ivoire. C'est une très bonne chose et nous ne pouvons que l'en remercier. La France a beaucoup fait, maintenant il faut aller plus loin, dit-il. Maintenant ce qui s'impose, c'est qu'il y ait une initiative comme celle qui a été prise par la France sur la Libye. C'est-à-dire convoquer une réunion du Conseil de sécurité pour statuer sur le cas de la Côte d'Ivoire, dans la mesure où il y a aujourd'hui des populations aux mains nues qui sont massacrées quotidiennement par l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. Il y a un devoir d'ingérence qui s'impose donc il est important que la communauté internationale prenne ses responsabilités et mette fin à ces crimes odieux, ces crimes contre l'humanité qui sont perpétrés par un homme assoiffer de pouvoir. »
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