Le ciel ivoirien interdit de vol à l'ONUCI et la Licorne

Dans un communiqué lu hier sur la télévision d’Etat, le gouvernement ivoirien vient d’interdire de survol les aéronefs et autres avions de guerre de la force de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et ceux de l’opération Licorne dans l’espace aérien ivoirien. Vu l’engagement total de ces deux forces étrangères de déstabiliser la Côte d’Ivoire, l’Etat a jugé nécessaire que ces appareils ne survolent plus le ciel ivoirien. «Les aéronefs de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire et de l’opération Licorne, sont interdits de survol et d’atterrissage sur toute l’étendue du territoire de Côte d’Ivoire », a souligné succinctement, et de façon directe, l’arrêté interministériel (ministère des Transports,  ministère des Equipements, ministère de l’Intérieur, ministère de la Défense) du gouvernement ivoirien rendu public, hier par le directeur du cabinet du ministre des transports. Puis d’ajouter : « Toute autre opération exceptionnelle est soumise à l’autorisation personnelle du ministre des Transports », (Abby Blaise, l’actuel tenant du portefeuille). Cette réaction du gouvernement va mettre fin à ce ballet aérien de ces forces d’occupation qui aident les rebelles d’Alassane Ouattara à s’attaquer aux positions des Forces de défense et de sécurité, FDS. Lors d’une récente conférence, Le ministre de la défense, Alain Dogou, a révélé que chaque attaque des rebelles est précédée des forces onusiennes. Il a même signifié que derrière chaque soldat onusien se cache un rebelle en puissance. C’est donc pour couper les pieds sous ces forces d’occupation dans leurs manœuvres de destruction du pays que le gouvernement a pris cette décision pour non seulement des questions sécuritaires mais aussi préserver les vies des ivoiriens que les forces de l’ONU et leurs rebelles ont décidé d’enlever avec leurs engins de destruction massive. Pour l’Etat de Côte d’Ivoire, la violation de cette mesure est une déclaration de guerre et le gouvernement ainsi que son peuple étant déterminés à faire face à n’importe quelle attaque saura réagir et apporter la réaction appropriée à cette défiance des autorités légitimes et légales de la république souveraine de Côte d’Ivoire.  
Une manœuvre destinée à rendre plus difficile le retour à Abidjan de son rival, Alassane Ouattara. Ce dernier est sorti mercredi de l’hôtel du Golf, où il est bloqué