mardi 19 avril 2011

Ouattara endête déjà la Côte d’Ivoire de plus de 524 milliards de FCFA

524,765,600,000 CFA… C’est énorme ! Mais, en Afrique, les politiques aiment annoncer et faire campagne avec les sommes qui leur ont été prêtés par les grands financiers du monde.
Ainsi, au lieu d’en pleurer, au contraire on applaudit paradoxalement au président qui dit que le FMI va financer tel ou tel projet.
Les prêts qui s’élèvent à coup de milliards et qui endettent des générations d’africains à venir sont sources de réélections en Afrique. C’est une culture de duperie pour cacher les africains du fait qu’une petite majorité emprunte de l’argent qu’elle se partage et brade les ressources naturelles à des étrangers.
C’est cette logique que le régime illégitime d’Ouattara vient d’engager en Côte d’Ivoire, alors que le mois dernier Gbagbo a payé le salaire des fonctionnaires de la République de Côte d’Ivoire sans faire appel au FMI.
Qu’attends monsieur Ouattara pour faire de même aujourd’hui qu’il n’y a plus de fonctionnaires et que ses rebelles en éliminent autant que possible de manière à diminuer à coup de mitraillettes le coût de la fonction publique, les Forces Rebelles de Côte d’Ivoire ayant déjà l’habitude d’être payé par le privé?
Côte d’Ivoire : les 400 millions d’euros d’aide de la France sont des prêts
L’aide exceptionnelle de 400 millions d’euros de la France à la Côte d’Ivoire annoncée mardi est un « prêt souverain » qui sera essentiellement accordé sous forme d’aide budgétaire, ont indiqué jeudi les ministres français des Affaires étrangères et de la Coopération.
L’Agence française de développement (AFD) a consenti « un prêt à l’Etat ivoirien d’un montant de 350 millions d’euros.
Ce prêt sera mis en œuvre sous forme d’aide budgétaire » destiné aux dépenses prioritaires, « en particulier payer les fonctionnaires et financer les dépenses sociales d’urgence », indiquent Alain Juppé et Henri de Raincourt dans un communiqué commun.
Ce prêt « s’accompagnera de la mise en place d’un prêt relais de 50 millions d’euros pour refinancer les arriérés (de la Côte d’Ivoire) à l’égard des institutions financières » comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement « avant le décaissement de leurs premiers appuis », selon le texte.
Ce prêt souverain « courra sur 9 ans et est comptabilisable au titre de l’aide publique au développement », précisent les ministres.
L’aide publique au développement de la France a atteint en 2010 un niveau historique, avec près de 10 milliards d’euros. Elle représente 0,50% du Revenu nationale brut (RNB) de la France, frôlant l’objectif européen de 0,51% décidé lors du G8 de Gleneagles en 2005.
Mais plusieurs ONG jugent l’aide française de mauvaise qualité et critiquent sa répartition, déplorant notamment l’attribution massive de prêts au détriment des dons et le fait d’inclure dans le calcul de l’aide les annulations de dette.
Selon le ministère de la Coopération, les quelque 10 milliards d’aide publique française se déclinent en 40% d’aide multilatérale (environ 1,9 milliard EUR aux institutions onusiennes, 2 mds aux institutions européennes et 870 millions au Fonds européen de développement) et 60% d’aide bilatérale.
Cette aide bilatérale correspond à plus d’1 milliard de prêts, plus d’1 milliard destiné à des annulations de dette, 1,77 milliard d’aide non programmée (qui compte l’aide aux réfugiés, la recherche, l’aide aux ONG etc), 842 millions destinés à la coopération technique et 1,1 milliard pour des dons et projets.
L’Afrique est la priorité de l’aide publique au développement française, dont 50% des subventions sont concentrées sur 14 pays, tous africains. Pour 2011-2013, l’Afrique sub-saharienne bénéficiera de plus de 60% de l’effort financier bilatéral français.
Akan cHb

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