dimanche 24 avril 2011

Paul Yao N`dré (président du Conseil constitutionnel) dans Notre Voie du Fpi N°3357 : “Je ne peux aller contre les résultats provisoires de la Cei”

De sa nomination en 2009 au 03 décembre 2010, que d`eau a coulé sous le pont de la science juridique du professeur Yao N`dré, président du Conseil Constitutionnel ! L`ami Pablo de Gbagbo a gagné, non en sciences juridiques, mais en politique politicienne au point de dire exactement le contraire de ce qu`il a dit dans l`interview qu`il a accordée au journal Notre Voie (N° 3357) du FPI. " Je ne peux aller contre les résultats provisoires de la CEI " disait-il.
Paul Yao N`dré :Comme tous les ans, en tant que ressortissant mais surtout en tant qu`élu du département de Divo, j`ai l`habitude de fêter l`indépendance dans ma région. Et, le vendredi 7 août 2009, je me suis rendu à Divo pour participer à la commémoration du 49ème anniversaire de l`indépendance de notre pays. Après le défilé, vers 13 h, j`ai eu un coup de téléphone de la Présidence de la part du ministre Désiré Tagro me demandant de me rendre d`urgence au Palais présidentiel. Je suis donc revenu à Abidjan, au Palais, à 16 heures. Après quelques moments dans la salle d`attente, SEM Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d`Ivoire, est venu lui-même me chercher. D`ordinaire, ce sont les huissiers du Palais qui sont commis à cette tâche lorsqu`on a une audience avec le chef de l`Etat. Il y avait un certain nombre de personnalités dans la salle. Il m`a annoncé la nouvelle que le mandat du président Yanon Yapo prenait fin à minuit et qu`il fallait pourvoir à ce poste. Il m`a donc posé la question de savoir si j`étais prêt à assumer de telles responsabilités. J`ai répondu au président que, comme le disent les juristes, mon consentement est présumé. C`est-à-dire que, sans avoir dit oui, mon accord était déjà donné. Parce que lorsqu`un chef vous donne une mission à accomplir, en réalité, on ne vous demande pas votre avis. Ce sont des instructions. J`ai accepté avec bonheur cette tâche qui s`avère ardue. Mais il faut y mettre toute la bonne volonté, toutes les énergies, toute l`intelligence, tout le savoir-faire, toute la sagesse pour accomplir une telle mission de portée nationale.Je me suis attelé quand même à faire la confidence à mon épouse. La joie dans le foyer était à son comble, mais il fallait rester discret jusqu`à l`annonce officielle de la décision. C`est ainsi que, le samedi, au journal de 20 h, le secrétaire général du gouvernement, M. Félix Tyéoulou, est venu lire le décret de nomination. Et les coups de fil de félicitations ont commencé à pleuvoir. J`étais animé d`une grande joie, ainsi que tous les amis et connaissances, ma famille, tous les Ivoiriens au plan national mais également aux Etats-Unis, en Europe, dans la sous région, partout. C`est donc un bonheur et une joie immense qui m`ont animé à ce moment précis. Mais, au-delà de ma personne, il y a que, dans la sous- région du Sud-Bandama, dans mon département de Divo, à Hiré et à Gogobro, mon village, c`est la joie qui a éclaté. C`était donc un moment de bonheur pour tous ceux qui me connaissent et qui m`apprécient. Même ceux qui ne partagent pas toujours mes points de vue m`ont félicité.Concernant le conseil général, les textes prévoient la solution de succession. Dans une telle situation, le premier vice-président devient d`office le président du conseil général. Il continuera donc le travail et le combat pour le développement durable. Je n`ai pas d`inquiétudes et les populations n`ont pas de quoi s`inquiéter. C`est le principe de la continuité de l`Etat qui rejaillit sur le fonctionnement du département. S`agissant du FPI, c`est un vivier de compétences. Et les interventions des cadres du parti dans les médias le démontrent quotidiennement. Lorsque vous êtes un habitué des médias, cela peut donner l`impression qu`à part vous, il n`y a personne. Ce qui ne reflète pas la réalité.

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