mardi 10 mai 2011

120 civils tués par des mercenaires pro-Gbagbo en fuite ?

Quelque 120 civils ont été tués les 5 et 6 mai lors d'attaques menées le long du littoral ivoirien par des miliciens fidèles au président déchuLaurent Gbagbo et des mercenaires libériens fuyant Abidjan, selon le ministère de la défense ivoirien.



 "Les derniers combattants à la solde de l'ex-président, Laurent Gbagbo, étaient des mercenaires libériens et des miliciens ivoiriens. Ce sont eux qui ont pris en otage la vaste commune de Yopougon (à Abidjan). Mis en déroute les 3 et 4 mai 2011, ils ont pris la direction de leurs régions natales", a indiqué lundi 9 mai le ministère dans un communiqué.
Yopougon, un immense quartier populaire dans l'ouest d'Abidjan devenu le dernier bastion des forces pro-Gbagbo après son arrestation le 11 avril, a été la dernière zone de la capitale économique à passer sous le contrôle des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) du président Alassane Ouattara. En se dirigeant vers la frontière libérienne, ces hommes armés ont tué cent vingt civils, parmi lesquels des femmes et des enfants, dans les villes d'IroboGrand LahouFresco et dans la région de Sassandra, le long de littoral à l'ouest d'Abidjan, selon le ministère.
La plupart des victimes ont été choisies en raison de leur appartenance ethnique, parmi les populations "allogènes" (originaires d'autres régions de la Côte d'Ivoire) ou d'origine étrangère, selon le ministère. Ces communautés sont réputées avoir voté en faveur d'Alassane Ouattara lors de la présidentielle du 28 novembre. Plus de 30 mercenaires et miliciens ont été tués au cours des affrontements avec les forces de sécurité du président Ouattara, a indiqué le ministère. Il n'était pas possible de confirmer ces informations de source indépendante.

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