mercredi 22 juin 2011

Verite Immuable des crimes et exactions de Alassane Ouattara en CI


Deux mois après la chute de Gbagbo/ Un diplomate français avoue : «Nous nous sommes trompés sur Ouattara»






Malgré les discours officiels de Nicolas Sarkozy, la diplomatie française commence à reconnaître que l’Elysée s’est trompé sur le compte de Ouattara dans le dossier ivoirien. Car les nouvelles d’Abidjan ne sont pas bonnes, surtout pour la communauté française qui a de gros intérêts en Côte d’Ivoire. Depuis l’arrivée de Ouattara au pouvoir, la situation sécuritaire s’est complètement dégradée avec des Fds remplacées par des Frci, une armée à la gâchette facile. Avec eux, tous les problèmes se règlent dans le sang. Plus de police, plus de gendarmerie… La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le seul pays au monde qui fonctionne sans justice.Du reste, ce sont les Frci qui rendent la justice. Bonjour les dérives. C’est d’ailleurs ce qui se passe dans les régions de l’Ouest, du Sud et de l’Est jugées très proches du président Gbagbo. Selon des journaux étrangers, Abidjan est devenue un véritable Far West aux mains des Com-zones qui y font la loi. Ce sont eux qui ont véritablement le pouvoir face au 
préfet de police. Le petit monde diplomatique français et celui des affaires installé au bord de la lagune Ebrié est bien au fait de cette nouvelle donne depuis le départ de Gbagbo du pouvoir. Ils savent que deux mois après, malgré les tapages médiatiques, les structures régaliennes ont du mal à se mettre en place. L’armée française se trouve alors obligée de se substituer à la police et à la gendarmerie ivoiriennes pour voler au secours du pouvoir. 
Une tâche qui provoque naturellement la colère de la jeunesse qui assiste impuissante à une recolonisation de la Côte d’ivoire. Mais Paris n’a pas le choix, elle est obligée de se mettre en première ligne à Abidjan, en 2011, ce qu’elle ne fait même plus dans bien d’autres petits pays africains. Une telle situation n’est pas faite pour arranger les choses. Par exemple, fuyant l’insécurité d’Abidjan, plusieurs hommes d’affaires français sont encore cloîtrés au 43è Bima, à Port–Bouet. Ils sont nombreux ceux qui refusent de regagner leurs résidences de zone 3, zone 4, ou de Cocody. Par peur de subir la justice des hommes en tenue. Car Abidjan vit aujourd’hui à l’heure des règlements de compte. Il suffit d’une simple dénonciation et vous êtes inscrit à l’article de la mort. A ce tableau déjà sombre, viennent s’ajouter les graves violations des Droits de l’Homme. La France officieuse en Côte d’Ivoire, c'est-à-dire des diplomates et des hommes d’affaires, est aujourd’hui au temps des regrets pour avoir misé sur un cheval qui leur crée tant d’ennuis. Ce que résume d’ailleurs un diplomate français face à un confrère proche du pouvoir. «La France s’est trompée sur Ouattara. On se rend compte qu’il n’est pas aimé par les Ivoiriens. Rien ne marche actuellement. Il n’y a pas de sécurité à Abidjan. Aucun investisseur au monde ne peut investir dans un tel pays». Confie ce conseiller d’ambassadeur dans un restaurant très chic abidjanais au confrère qu’il a invité à une table bien arrosée. Un constat totalement en déphasage avec la théâtralisation très grotesque de Nicolas Sarkozy qui se fait plus amoureux de la Côte d’Ivoire que les Ivoiriens eux-mêmes. Et ce n’est pas tout, puisque l’insécurité s’étend désormais aux œuvres de l’esprit, plus clairement à la propriété intellectuelle. Dans le monde industriel, il se raconte que certains entrepreneurs véreux veulent profiter de la situation pour déposséder des industrielles de leurs propriétés. Cela pourrait se faire avec la complicité de certains cadres de l’Office de la propriété intellectuelle. Ainsi va la Côte d’Ivoire comme l’a voulu la France qui a imposé un Président de la République aux Ivoiriens. La Bad refuse aujourd’hui de revenir pour les mêmes raisons sécuritaires. Le Rdr au pouvoir se trouve donc pris à son propre chaos qu’il a installé en Côte d’Ivoire.

Atteinte à la sureté de l’Etat, tueries, pillage des banques et de la BCEAO: Laurent Gbagbo ne peut échapper à la prison

Dans la vie, quand on pose un acte, on l’assume en toute responsabilité. Laurent Gbagbo est allé jusqu’au bout de la logique meurtrière. Mais aujourd’hui, il refuse d’en assumer les conséquences. Hier encore au cours de la conférence de presse, beaucoup se demandaient si l’ancien président sera rapidement jugé. La réponse du ministre de la Justice et Garde des Sceaux fera certainement encore débat. Car une certaine opinion tente, en ce moment, insidieusement, de présenter le chef de file des refondateurs comme la principale victime de la grave crise postélectorale que la Côte d’Ivoire vient de traverser. Mais les faits sont là. Et ils sont têtus. Qui ne se souvient pas des appels pathétiques du président Alassane Ouattara à l’endroit de son « frère Laurent » afin qu’il reconnaisse sa défaite et cède le pouvoir ? Qui ne se souvient pas encore des invitations insistantes de la quasi-totalité de la communauté internationale dans ce sens ? Laurent Gbagbo, pourtant, est resté sourd à toutes ces suppliques. Pire, le chef de l’Etat a encouragé, par sa posture de défiance, les crimes et atrocités commis au cours de cette période qui marquera à jamais l’histoire de la Côte d’Ivoire. Pendant que ses chiens de guerre et ses miliciens suppliciaient et tuaient froidement d’honnêtes citoyens, en son nom, les Ivoiriens attendaient le geste et la parole qui sauvent, en vain. Retranché dans son bunker, Laurent Gbagbo a laissé faire. Il a déroulé jusqu’au bout, son logiciel funeste qu’il avait prévu pour la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens. A l’heure des comptes, certaines voix se lèvent, au nom de la réconciliation, pour réclamer sa libération. Laurent Gbagbo a choisi de livrer une guerre à la majorité des Ivoiriens qui n’ont pas voté pour lui et au monde entier. Au lieu d’une sortie par le haut. Et comme lui-même le dit si bien : « On ne sort pas d’une guerre comme si on sort d’un dîner-gala» Quand on engage une guerre, malheur aux vaincus, car ils doivent s’attendre à assumer les actes de leurs crimes. Surtout lorsqu’ils sont commis sur d’honnêtes citoyens qui n’avaient strictement rien à avoir avec les combats militaires. Nuremberg n’a pas jugé Hitler et ses compagnons pour les crimes commis dans le cadre strict de la guerre. Mais pour les crimes perpétrés sur des civils et des prisonniers de guerre. Les hommes de Laurent Gbagbo ont tué des civils et n’ont fait aucun prisonnier. Les actes posés par l’ancien chef d’Etat et ses comparses sont tellement graves que les faire passer par perte et profit serait injurier la mémoire des victimes et mépriser la douleur de leurs proches. L’ancien président de la République ne peut pas dire qu’il n’a pas été suffisamment averti par les organisations internationales, la Cour pénale internationale et les autorités légitimes de la Côte d’Ivoire pendant qu’étaient commises toutes ces tueries et étaient exécutés sommairement, des innocents. Aujourd’hui, l’heure est venue de répondre de ces actes. Il faut donc qu’on arrête de chercher à noyer le poisson dans l’eau en faisant passer pour victimes, tous ceux qui ont planifié cette grande boucherie. Ca suffit !
Jean-Claude Coulibaly

Côte d’Ivoire : le choléra se propage autour d’Abidjan

Des dizaines de cas de choléra ont été signalés autour d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, où des inondations menacent plus de 27 646 personnes, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Il a précisé mardi que des responsables des Nations unies, de la Croix-Rouge et du gouvernement ivoirien tentaient de trouver des moyens de reloger les personnes dont les maisons ont été inondées dans une dizaine de communautés autour d’Abidjan. Une porte-parole du Bureau de l’ONU, Elisabeth Byrs, a confié à l’AP depuis Genève que les responsables des services sanitaires ivoiriens avaient confirmé 42 cas de choléra dans le secteur de Koumassi, dont dix au cours des sept derniers jours.

samedi 18 juin 2011

Chirac épingle Sarkozy dans son livre

Dans le deuxième tome de ses mémoires, intitulé Le temps présidentiel ,l’ancien président de la République Jacques Chirac déroge à la règle qu’il s’était fixée de ne pas critiquer son successeur à l’Élysée. Il déplore ainsi, dans un extrait mentionné sur le site internet d’Europe 1, les "déclarations intempestives" de Nicolas Sarkozy, notamment sa volonté de "nettoyer" la "racaille" au "Karcher", quand il était à l'Intérieur. "Je me suis refusé à entrer dans le rapport de force" que Nicolas Sarkozy "souhaitait instaurer entre nous", poursuit l'ancien président. "Nous ne partageons pas la même vision de la France, nous ne sommes pas d’accord sur l’essentiel".


Dans un autre extrait, cité par Le Nouvel Observateur, il relate la manière dont il a suivi, depuis l’Élysée, à la télévision, l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007. "Chacun de nous écoute avec la plus grande attention chaque phrase, chaque mot qu’il prononce, guettant secrètement le moment où il citera sans doute le nom de celui auquel il s’apprête à succéder, ou même le remerciera du soutien qu’il lui a apporté. Mais ce moment ne viendra jamais. Pour ma part, je m’abstiens de manifester la moindre réaction. Mais au fond de moi je suis touché, et je sais désormais à quoi m’en tenir", écrit l'ex-président.

Dans Le Point, Chirac fait ce portrait de Sarkozy : "Nerveux, impétueux, débordant d'ambition, ne doutant de rien et surtout pas de lui-même". Il évoque plusieurs épisodes conflictuels avec celui qui sera notamment son ministre de l’Intérieur. "Je me suis aussitôt refusé à entrer dans le rapport de forces qu'il tentait d'établir entre nous, considérant que celui-ci ne pouvait être que destructeur pour nos institutions".

Côte d'Ivoire: La CPI demande les observations des victimes de violence

 La Cour pénale internationale (CPI), basée à la Hayes, a appelé vendredi les victimes présumées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en Côte d'Ivoire à envoyer leurs observations pour indiquer si une enquête doit être ouverte ou pas sur ces crimes. «Des crimes présumés auraient été commis sur les victimes par l'une ou l'autre des parties à la suite des élections présidentielles du 28 novembre 2010 (en Côte d’Ivoire)', affirme la CPI dans un communiqué publié à New York. La CPI indique que les victimes ou leurs représentants ont 30 jours à compter du 17 juin pour envoyer leurs observations aux juges de la chambre préliminaire.

«La chambre préliminaire pourrait réclamer des informations supplémentaires à toute victime qui aurait envoyé des observations et convoquer une audience si nécessaire. La chambre fera part de sa décision par rapport aux demandes des victimes qui auront envoyé leurs observations», déclare la CPI.

«Au cas où les juges autoriseraient l'ouverture d'une enquête, les victimes auront l'opportunité de participer aux audiences et de demander des réparations», ajoute-t-elle.

OTP PUBLIC NOTICE: VICTIMS OF VIOLENCE COMMITTED SINCE THE 2010 PRESIDENTIAL ELECTION IN CÔTE D’IVOIRE HAVE 30 DAYS TO MAKE REPRESENTATIONS TO ICC IN THE HAGUE ON THE OPENING OF AN INVESTIGATION BY THE PROSECUTOR

OTP PUBLIC NOTICE: VICTIMS OF VIOLENCE COMMITTED SINCE THE 2010 PRESIDENTIAL ELECTION IN CÔTE D’IVOIRE HAVE 30 DAYS TO MAKE REPRESENTATIONS TO ICC IN THE HAGUE ON THE OPENING OF AN INVESTIGATION BY THE PROSECUTOR

By this notice, the Prosecutor of the International Criminal Court informs victims of alleged war crimes and crimes against humanity committed in Côte d’Ivoire by any party following the presidential election of 28 November 2010 that he will shortly request authorization from the Pre-Trial Chamber II to open an investigation into such alleged crimes.[1]

The Prosecutor notifies victims of the post-election violence in Côte d’Ivoire that they can send their comments to the Judges of the Pre-Trial Chamber II on whether an investigation on such alleged crimes should be opened. The victims or their legal representatives have 30 days from this notice to make representations to the Pre-Trial Chamber.

Victims can make their representations in writing to the Pre-Trial Chamber, which they should channel through the Registry to the postal address below:

International Criminal Court
Pre Trial Chamber II
Situation in Côte d’Ivoire
PO Box 19519
2500 CM, The Hague
The Netherlands

Victims may also send their representations to the Pre-Trial Chamber to the following email address: otp.informationdesk@icc-cpi.int

The Pre-Trial Chamber may request additional information from any of the victims who have made such representations, and may hold a hearing if it considers it appropriate.

The Chamber will give notice of its decision on the Prosecutor’s request to victims who have made representations.

Should the Judges authorize the opening of the investigation; victims will also have the opportunity to participate in the proceedings and, at a later stage, to request reparations.

The present notice has been posted as of today on the website of the Court, and sent to the media of Côte d’Ivoire, to the Ivorian authorities, and to a wide range of NGOs. The Registry has been informed.

[1] Article 15(3) of the Rome Statute and Rule 50 of the Rules of Procedure and Evidence.

Source: Office of the Prosecutor

Côte d’Ivoire – Une personne tuée dans des affrontements à l’arme automatique à Abidjan

Une personne à été tuée et une autre blessée dans des affrontements à l’arme automatique ce vendredi à Yopougon, un quartier d’Abidjan réputé pro-Gbagbo. L’information a été rapportée par le ministère ivoirien de la Défense.
Les combats ont opposé les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et des combattants se réclamant d’un certain Lieutenant Yéo Doh, ayant participé à la campagne militaire pour mettre fin à la crise post-électorale.
Les combats ont fait suite à l’interpellation par les Frci de combattants sous le commandement de Yéo Doh, qui s’étaient portés coupables d’exactions au «40 logements» dans le quartier du Plateau.
Un combattant se réclamant de Yéo Doh a été tué, un autre blessé et cinq ont été arrêtés y compris le Lieutenant Yéo Doh. Informé de la situation, le Premier Ministre, par ailleurs Ministre de la Défense Guillaume SORO a lancé une sévère mise en garde à tous ceux qui seraient tentés par une aventure similaire.
Le communiqué du ministère de la Défense a annoncé l’institution ce vendredi par le Président ivoirien Alassane Ouattara d’une commission de redressement des grades dans les forces armées. Cette commission placée sous l’autorité du Premier ministre, ministre de la Défense Guillaume Soro est composée du Général de Corps d’Armée Philippe Mangou, Chef d’Etat-Major des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), le Général de Brigade Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat-Major des  Forces Armées des Forces Nouvelles (Fafn), le Général de Corps d’Armée Edouard Tiapé KASSARATE, Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale, le Chef de Cabinet Militaire du Premier Ministre, Ministre de la Défense, le Général de Brigade Michel GUEU.
Cette commission a pour mission d’examiner la nomination et la promotion dans chaque grade des officiers, des sous-officiers et des militaires du rang. Et de relever les anomalies constatées. Puis faire des propositions de redressement desdits grades.
Écrit par  Elisée Bolougbeu

Situation des droits de l`homme en Côte d`Ivoire : L`ambassadeur Carter 3 exprime la préoccupation des Etats-Unis

Présidentielle
La situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire préoccupe les autorités américaines. C'est ce qu'a affirmé hier, l'ambassadeur Carter 3, au terme d'une audience avec le président de la République, Alassane Ouattara.

"J'étais ici pour présenter le nouveau chef de notre section politique économique. C'était un échange sur beaucoup de questions auxquelles le gouvernement doit faire face. Des questions de réformes économiques, réformes des questions de sécurité, questions des droits de l'Homme, les affaires commerciales. Nous avons fait un petit tour d'horizon avec le président de la République. Nous sommes en train de préciser notre programme d'engagement avec la Côte d'Ivoire, avec les questions d'assistance économique, parce que nous sommes en train de reconstruire franchement un programme d'assistance bilatérale avec la Côte d'Ivoire dans les domaines économiques, sociaux et militaires. Ça va prendre un peu de temps, beaucoup de dialogue, parce que nous voulons cibler les ressources que nous sommes en train de trouver pour aider le redémarrage de la Côte d'Ivoire. La question des droits de l'Homme est très importante. C'est la pierre angulaire des relations bilatérales avec la Côte d'Ivoire. Nous avons vu le rapport de Human Rights Watch, des Nations Unies. 

Nous avons constaté aussi la déclaration du gouvernement avant-hier sur ces questions qui sont très importantes. C'est clair que le gouvernement de Côte d'Ivoire est très ouvert. Il invite tout un groupe à faire des rapports. Il y a des débats mais c'est une bonne chose. C'est très important d'avoir un dialogue ouvert avec tous les membres de la société civile, toutes les Ong internationales, pour aborder les questions des droits de l'Homme parce que c'est un travail qui continue. Nous avons des défis aux Etats-Unis avec les questions des droits de l'Homme. Il faut avoir un dialogue avec la société civile. C'est clair qu'Alassane Ouattara veut avoir ce dialogue et nous sommes ici pour soutenir ce dialogue", a t il déclaré. 

Le Cac 40 anticipe une résolution de la crise grecque

La Bourse de Paris a rebondi aujourd’hui au-dessus des 3.800 points et signe sa première progression hebdomadaire après six semaines de baisse. Les valeurs financières ont mené la danse en anticipation d’un accord sur la dette grecque. A l’inverse, Carrefour a de nouveau fait face à un courant vendeur, affecté par son avertissement sur résultats. A la clôture, le Cac 40 gagne 0,83% à 3.823,74 points.

Grâce au sursaut de la séance, très volatile en raison des «quatre sorcières», le Cac 40 est gagnant sur la semaine (+0,49%), évitant ainsi de peu l’offense d’afficher une septième semaine de baisse d’affilée, qui aurait été la série la plus longue depuis octobre 1998. Emmené par les banques, dans la perspective d’une résolution de la crise grecque, le Cac 40 reprend le seuil des 3.800 points. Deux jours avant la réunion de l’Eurogroupe, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont en effet déclarés prêts à unir leurs efforts pour accélérer l’émergence d’un nouveau plan de sauvetage. Dimanche et lundi, les ministres des Finances de la zone euro devraient trancher sur le cas grec. Ils devraient notamment s’accorder sur le versement début juillet de la prochaine tranche d’aide à Athènes et préparer la prochaine réunion du 11 juillet au cours de laquelle devrait être décidée un deuxième plan de sauvetage. De son côté, le FMI se tient prêt à apporter son soutien financier à Athènes si le gouvernement parvient à faire voter les réformes. Dans la matinée, le Premier ministre grec, George Papandreou, a annoncé le remplacement du ministre des Finances afin de pouvoir faire voter une nouvelle série de mesures d’austérité. Signe du changement de climat, l’euro est repassé au-dessus du seuil de 1,43 pour 1 euro, abandonné lundi soir, et s’échange à 1,4323.
La tendance a également profité du rebond plus important que prévu de l’indice des indicateurs avancés du Conference Board le mois dernier (+0,8% à 114,7 après un recul de 0,4% en avril). En revanche, sans grande incidence toutefois sur le marché, l’indice Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur américain a reculé à 71,8 points en juin, contre 74,3 en mai et 74 attendus.
A la clôture, le Cac 40, qui a perdu jusqu’à plus de 1% ce matin, progresse de 0,83% à 3.823,74 points dans un volume d’affaires étoffé de près de 6 milliards d’euros. A Londres, le Footsie gagne 0,39% et, à Francfort, le Dax prend 1,29%. A New York, le Dow Jones engrange 0,63%, le S&P 500 monte de 0,65% et le Nasdaq Composite de 0,26%.

Sur le front des valeurs, Société Générale s’adjuge 2,50% à 39,09 euros, Crédit Agricole 2,36% à 10,10 et BNP Paribas 2,13% à 52,20. Cette dernière aurait présenté une offre pour le rachat de la banque italienne Banca Popolare di Milano, selon le quotidien Finanza & Mercati. Plus globalement, l’indice Stoxx 600 du secteur en Europe gagne 1,44%.
Danone, qui surperforme nettement le Cac 40 sur la semaine (+5,74%), a poursuivi son ascension et termine en tête du Cac 40 (+2,61% à 52,72 euros), suivi de près par Axa qui gagne 2,60% à 15,20 euros.
Sanofi monte de 1,34% à 52,37. Exane BNP Paribas a relevé son objectif de cours sur le titre du groupe pharmaceutique de 64 à 66 euros.
Renault s’apprécie de 0,45% à 37,02 euros et Peugeot de 0,61% à 29. Les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 7,1% sur un an en Europe le mois dernier, selon les chiffres publiés par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA). Sur les 5 premiers mois de l’année, elles ont cependant diminué de 0,8% par rapport à la même période de 2010. Les ventes de Renault ont diminué de 8%, tandis que celles de PSA Peugeot Citroën ont progressé de 4,4%.
Carrefour recule de 1,66% à 27,28 euros. Le groupe table sur une baisse de 35% de son résultat opérationnel courant en France au premier semestre, tout en confirmant son objectif de croissance pour l’ensemble de l’exercice. Le numéro deux mondial de la distribution a nommé Noël Prioux à la tête des opérations du groupe en France avec pour mission de mettre en ?uvre un plan de redressement de la performance dans l’Hexagone après des résultats inférieurs aux prévisions au premier semestre.
EADS cède 0,88% à 21,44 euros. La mise en service des Airbus A350-800 et A350-1000 a été repoussée de deux ans, rapporte La Tribune en citant une source proche du dossier. Initialement prévue pour 2014 et 2015, la mise en exploitation de ces appareils est désormais attendue en 2016 et 2017 respectivement, précise le quotidien qui ajoute qu’Airbus devrait faire une annonce ce week-end, à la veille du salon du Bourget.
En dehors du Cac 40, Areva grimpe de 0,66% à 26,57 euros. Matignon a annoncé que l’Etat soutiendra la candidature du directeur général délégué du groupe, Luc Oursel, à la présidence du directoire en remplacement d’Anne Lauvergon, dont le mandat s’achève le 30 juin. La nomination de M. Oursel sera prochainement soumise au conseil de surveillance du spécialiste du nucléaire.
Zodiac Aerospace progresse de 5,61% à 57,57 euros. Le groupe a enregistré une progression de 30,7%, à 2,02 milliards d’euros, de son chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de son exercice 2010-2011 (+16,5% en données organiques). L’équipementier aéronautique a relevé sa prévision de croissance du chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’exercice à plus de 20%, contre une précédente estimation comprise entre 15% et 20%. Le groupe a également réaffirmé son objectif d’une marge opérationnelle courante annuelle à plus de 13%. Bank of America Merrill Lynch a relevé le titre de « sous-performance » à « achat ».
Enfin, Scor gagne 2,26% à 18,815 euros. UBS estime que le réassureur représente une bonne opportunité d’achat en raison de son exposition limitée aux pays de la périphérie de la zone euro.

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