dimanche 20 mars 2011

La guerre du pétrole relancée en Côte d’Ivoire ?

Les stocks de pétrole à travers le monde s’amenuisent, tandis que la demande se fait de plus en plus forte. Une menace qui a été à la base de l’utilisation du nucléaire civil par les pays développés, afin d’assurer une sécurité énergétique, vue leur trop grande dépendance en pétrole. Mais, là encore, les choses semblent se transformer en "cauchemar" avec les risques d’accidents et la dangerosité de cette source d’énergie. Ainsi la réflexion de l’expert Brahim Saidy est d’autant plus pertinente, qu’aujourd’hui, le nucléaire civil qui était en passe de suppléer les autres types de ressources énergétiques telles que le pétrole, démontre sa nocivité et sa dangerosité. Il ne serait donc pas étonnant dans les mois ou années à venir, de constater "l’acharnement" de ces Etats dits puissants sur l’or noir. Autrement dit, ces pays accentueront leur guerre pour le pétrole dont le théâtre des opérations sera sans aucun doute l’Afrique subsaharienne et plus précisément dans le golf de guinée qui regorge de potentiels pays producteurs dont la Côte d’Ivoire et le Ghana avec la découverte d’importants gisements pétroliers estimés à des milliards de barils de réserves. Dans la suite logique des choses, allons-y comprendre que depuis plusieurs semaines que la crise en Lybie perdure, que se soit seulement quelques jours après le séisme au Japon que l’ONU prenne un vote rapide pour une intervention militaire en Libye. Ceci est un signe que la "folie meurtrière pour Le pétrole" est en marche. Quand on sait que la Lybie est le deuxième producteur de pétrole d’Afrique et que ses réserves se situent entre 29,5 et 45 milliards de barils. Rien n’est étonnant. Après donc l’Afghanistan, l’Irak, le front de la Lybie s’ouvre avec en première ligne la France, l’Angleterre, les Etats-Unis (paradoxalement ces pays sont les plus dépendants en énergie, et les premiers à revoir leur politique sur le nucléaire civil).

La Côte d’Ivoire n’est pas sortie de l’auberge 

Avec cette nouvelle fièvre pour le pétrole, et la crainte pour le nucléaire civil par les pays utilisateurs, la guerre pour le pétrole aura lieu certainement. Il ne serait donc pas étonnant de voir qu’après la Lybie, une résolution de l’ONU, dans les conditions pareilles n’impose une intervention militaire en Côte d’Ivoire. Pour une ingérence directe dans la crise ivoirienne allant ainsi au-delà d’une crise dont la gestion est confiée à la CEDEAO et à l’UA. 

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