jeudi 7 avril 2011

Français et Ivoiriens piégés par Sarkozy et l'Onuci, ça oui !

Comme lors du massacre de Srebrenica en Bosnie, des forces de l’ONU étaient présentes lors de la tuerie de Duékoué en Cote d’ivoire et n’ont rien fait pour protéger les civils. En CI, les principaux massacres ont eu lieu à coté du camp ou 1000 casques bleus sont stationnés, dans le quartier Carrefour. 
- Le capitaine Léon Alla, porte-parole militaire de M. Ouattara, a déclaré que la ville était tombée lundi 28 mars au matin. Selon un communiqué de l’ONUCI, un hélicoptère de la mission onusienne a « essuyé des tirs » lundi après-midi alors qu’il effectuait « un vol de reconnaissance » au-dessus de Duekoué. « Des éléments des Forces républicaines sont les auteurs de ces tirs qui n’ont pas atteint l’hélicoptère », précisait le communiqué. 
Le chef d’état-major des Forces républicaines, nouvelle appellation des forces de Ouattara, le général Soumaïla Bakayoko a démenti que ses forces soient responsables de ces tirs le 29 mars. 
- Dans la nuit du 29 au 30 mars les troupes du président Ouattara ont investi le quartier carrefour peuplé par les autochtones wé. Il semble que des centaines de personnes, essentiellement des hommes désarmés, ont été massacrées à ce moment là. 
- Le 1 avril, lors du point de presse hebdomadaire, Hamadoun Touré Porte-parole de l’ONUCI, n’a mentionné aucun crime commis par les forces de Ouattara ni évoqué la ville de Duékoué. Il a au contraire fustigé les crimes « des hordes de miliciens et de mercenaires libériens à la solde du Président Gbagbo ». Le jour même, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rompu le silence sur les événements tout en restant neutre sur les responsabilités en annonçant qu’ »au moins 800 personnes » ont été tuées mardi 29 mars lors de » violences inter-communautaires » à Duékoué. 
- Le lendemain, l’ONG catholique Caritas précisait que ses envoyés sur place « ont vu dans un quartier de la ville de très nombreux cadavres de victimes tuées par balles et mutilés à coups de machettes, et évaluent à « plus de 1. 000″ le nombre de morts. 
- Les annonces de ces deux ONG semblent avoir surpris les responsables de la communication de l’ONU. Alors qu’il était encore possible d’imputer la totalité des massacres aux forces de Laurent Gbagbo et de prétexter une hypothétique enquête à venir, les portes paroles de l’ONU ont cru habile de partager la responsabilité entre les forces de Gbagbo et celles de Ouattara, en affirmant que le 2 avril, les enquêteurs de l’ONU « ont décompté 330 corps en putréfaction à l’air libre à Duékoué, des civils pour la plupart, exécutés sommairement, ou tués à la machette. 
- Selon les témoignages recueillis, les deux tiers ont été tués par les forces pro-Ouattara qui ont pris cette localité dans la semaine, comme l’explique Guillaume Ngefa, chef adjoint de la section droits de l’homme de l’ONU en Côte d’Ivoire : « La plupart ont été tués par les Dozos, les chasseurs traditionnels, une unité qui combat aux côtés des forces républicaines de Côte d’Ivoire. 
- Lorsque les troupes pro-Ouattara sont arrivées, ils ont arrêté des populations. Ils ont séparé les hommes des femmes et des enfants, et c’est là où certains ont été exécutés sommairement ». » Or par cette déclaration, l’ONU reconnaît la responsabilité des forces de Ouattara, ce qui est totalement contradictoire avec la belle histoire des rebelles respectueux des droits de l’homme. 
- Depuis le 2 avril, les responsables de l’ONU et l’AFP luttent vaillamment pour minimiser la mise en cause des forces de Ouattara tandis que les ONG multiplient les déclarations demandant l’arrêt des massacres. La reddition de Gbagbo, annoncée plusieurs fois avec quantité de faux détails, est attendue avec impatience car elle sortirait la Cote d’ivoire des feux de l’actualité. L’affaire pourrait alors être réglée avec la discrétion qui était de mise avant le coup d’éclat de la Croix-rouge.

NOTE

Silence de l'opposition française

Comment dans ce qui reste de notre république n'y a t-il pas de mots des dirigeants de l'opposition française, ou laissent ils faire tout en sachant que cela leur amènera un profit. Les politiques français sont ils si mouillés qu'ils en oublient de rappeler à notre cher Président qu'une guerre c'est un engagement d'un peuple, engagement pour lequel nous citoyens lambda n'avons pas été consultés et pour lequel malgré les sondages qui nous font croire le contraire nous ne sommes en aucune façon favorable. N'en déplaisent à tous les va en guerre, marchands d'armes, repris de justice (voir presse Anglaise), coopérants français.

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